Quelques chiffres sur les cambriolages

Le cambriolage, ça n’arrive pas qu’aux autres ! On peut dire qu’à tout le monde, quelle que soit sa situation, n’est jamais à l’abri des actes de cambriolages, essentiellement les résidences des particuliers selon le chiffre des statistiques publiées par le Ministère de l’Intérieur.

Gros plan sur le statistique de cambriolage en France jusqu’en 2017

Selon l’étude menée par l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), le nombre cambriolage ou de tentative de cambriolage a augmenté de 21% en 2017. Si en 2016, l’ONDRP dénombrait 470 000 ménages victimes des actes de cambriolage, ce chiffre a beaucoup en 2016, soit 569 000 cambriolages et tentatives de cambriolages : 2,0% de l’ensemble des ménages de France métropolitaines. Pour entrer un peu plus de détails, parmi ces 569 000 ménages, 292 000 ou 50% ont été sujets au moins un cambriolage effectif et les 277 000 restants ont été sujets à une ou nombreuses tentatives de cambriolages. Entre 2015 et 2017, environ 8% des ménages de France métropolitaine ont été victimes de plusieurs cambriolages au cours de l’année. D’autre part, toujours pour l’année 2017, l’ONDRP a recensé 311 000 résidences principales cambriolées, soit 11 cambriolages pour 1 000 ménages, et 313 000 de tentatives de cambriolages, soit un chiffre de 11 tentatives pour 1 000 ménages. Avant 2017, le nombre de cambriolages en France métropolitaine était encore très stable. Par exemple, entre 2006 et 2008, le nombre des actes de cambriolages et tentatives de cambriolages estimés selon les enquêtes menées par les professionnels a atteint son niveau le plus bas, soit 169 100. À partir de 2008, ce chiffre a commencé à augmenter petit à petit, et ce jusqu’en 2013 : 2009 : 182 500, 2010 : 189 900, 2011 : 220 000, 2012 : 238 100, 2013 : 250 400. À partir de 2014, le nombre de cambriolages est resté très stable alors que celui des tentatives de cambriolages a poursuivi sa hausse. Par rapport à ce qui a été observé et analysé entre 2012 et 2013, le nombre de cambriolage et tentative de cambriolage de 2014, 2015 et 2016 a été relativement bas, mais qui demeure plus élevé que celui qui a été mesuré entre 2006 et 2009. Et ce n’est qu’à partir de 2017 que le nombre de cambriolages et tentatives de cambriolages a atteint un pic historique, bien au-delà des 600 000 faits.

D’autres chiffres marquants en termes de cambriolage en France

En ce qui concerne les cambriolages en France, les études menées par les professionnels montrent que : 80% des cambriolages se déroulent en général durant la journée (entre 14 à 16h) et en pleine ville ; 70% des cambriolages ont lieu quand le propriétaire n’est pas à la maison ; 77% des actes de cambriolages sont élucidés ; un logement peut être cambriolé plusieurs fois, soit une probabilité 6 fois supérieure ; 41% des voleurs adorent passer par les porte d’entrée et 38% par la fenêtre ; 50% des cambrioleurs s’attaquent à des résidences principales, 6% résidences secondaires, 44% locaux professionnels ; 5% des cambrioleurs ne reculent pas face à la sonnerie d’alarme,…

Quelles sont les techniques préférées des cambrioleurs ?

Concrètement, les cambrioleurs font toujours appel aux mêmes procédés de cambriolages, notamment lors que la victime ne dispose pas d’un système de sécurité plus efficace. En général, on constate 4 techniques phares que les cambrioleurs mettent en œuvre dès lors qu’ils remarquent que le domicile ciblé n’est pas protégé, ou protégé, mais pas efficacement. La première technique est connue sous l’appellation de « trou d’homme ». Il s’agit ici d’un procédé qui consiste pour le cambrioleur de percuter de manière violente la porte d’entrée avec un coup de pied ou à l’aide d’un matériel lourd. Ensuite, il y a le mode d’effraction qui vise à arracher ou détruire le cylindre de la porte d’entrée. En effet, un voleur expérimenté ne prendra que quelques minutes seulement pour y parvenir. La troisième technique est l’utilisation d’un pied-de-biche pour faire sauter rapidement les charnières de la porte d’entrée. Quant à la quatrième technique, le cambrioleur opte pour un puissant objet comme la pince monseigneur pour ensuite l’insérer entre la porte/fenêtre et son encadrement.